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dimanche 4 mai 2008

Les err(h)eur(e)s


Quand on fermait sur la dune de sable,
Que le désert pressait d'abreuver l'oasis,
Nos corps étaient calleux empreints de tous les vices
Dressés sur le palais du sexe inébranlable ;

Il y avait ces riens pour remplir l'interstice,
La ligne d'un dessin fichue au creux des reins,
La rime d'un vélin pour y tremper les mains
Sur le blé incertain de coton où l'on glisse ;

Mais la rose au matin a oublié l'artiste
Au jardin des raisons qui en font tout le vain,
Un pinceau dans la main, un autre hors la piste ;

C'était et c'était bien quand elle était ce lys ;
Ce n'est plus qu'un trait fin à ces yeux qui se plissent,
La grève dans le coeur, la plage aux intestins.

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