Viendras-tu ?
J'ai filé à l'hiver quand mon coeur était gris
Les langueurs de mes nuits affublées des misères,
Au revers de leurs plis tricotés d'ordinaire,
Et rimées à l'envers pour les heures sans vie ;
Arrimé au non-sens mon esprit n'était guère
Remisé à l'enfer d'un bonheur sans absence ;
Fichu de son impair fut le mot sans nuance
Pour nier l'évident nu de maux de prières ;
Où veux-tu que l'amer retrouve sa vertu,
Si la route est ténue et le chant de ma guerre
Si bien foutu de vers ne s'est pas encor tu ;
J'ai cloué à mes flancs la beauté des rivages
La laideur de mon âge où se cache le ver ;
Viendras-tu à mon sang arracher ces grillages ?
Les langueurs de mes nuits affublées des misères,
Au revers de leurs plis tricotés d'ordinaire,
Et rimées à l'envers pour les heures sans vie ;
Arrimé au non-sens mon esprit n'était guère
Remisé à l'enfer d'un bonheur sans absence ;
Fichu de son impair fut le mot sans nuance
Pour nier l'évident nu de maux de prières ;
Où veux-tu que l'amer retrouve sa vertu,
Si la route est ténue et le chant de ma guerre
Si bien foutu de vers ne s'est pas encor tu ;
J'ai cloué à mes flancs la beauté des rivages
La laideur de mon âge où se cache le ver ;
Viendras-tu à mon sang arracher ces grillages ?
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