Puisqu'il faut bien tracer la route

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dimanche 3 février 2008

à nos ciels pas nés

Te rappelles-tu qu'à nos ciels pas nés, on traçait le rébus de ce rêve insensé ?

Comme j'aime bien fêter les anniversaires que l'on n'a jamais sus, j'enlace ces enfants que je n'ai jamais eus. L'espoir est à l'étoile que je n'aurai jamais, l'enfer à celle qui s'est tue.

Tu peux hurler, crier que tu n'as jamais su. Faut-il encore que tu l'aies envisagé.

Je ne peux pas tisser ainsi ton rêve, simplement te le donner. Donner ce que je peux, donner ce qui manque. Ca peut paraître insensé. Comment donner ce dont on souffre l'absence ? Elle vaut, tu auras compris, le sens que l'on y a mis.

On pourra balayer l'automne et ses feuilles par milliers. Octobre est le mois rouge et le mois des bébés. A l'intrus sont un vent, une brise avérée.

Vous pouvez être juges, m'incendier, me crier que ma luge glisse mal sur les pentes d'une vie esquissée...

Où mets-tu le rêve et la frontière de ta réalité ?

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