à ces filles sans tain
Vous étiez sur le quai,
Les bateaux étaient loin,
Vos regards en billets,
N'épousaient pas le vain ;
Vos robes de dentelle
Étaient à vos missels
Oubliés un matin
Sous la flamme chandelle
Qui au jour s'est éteint ;
Vous n'étiez pas de celles
Que l'on nomme catins,
Qu'une prude pucelle
Dont on cache le sein ;
Vous étiez imparfaites,
Votre corps s'en souvient ;
A la mort l'on ne prête
Que l'espoir d'un embrun,
Mais des ombres en fait
Vous étiez cet écrin
Que l'on allonge au ciel,
Qui referme sa main
Sur vos lunes jumelles,
Pour un plaisir lointain ;
Vous restez sur le quai
Sur ce banc qui se plaint,
Que nos mondes sont laids
Alors que vos parfums
Ne sentent pas le lait
Qu'il leur faut, aux gamins.
Les bateaux étaient loin,
Vos regards en billets,
N'épousaient pas le vain ;
Vos robes de dentelle
Étaient à vos missels
Oubliés un matin
Sous la flamme chandelle
Qui au jour s'est éteint ;
Vous n'étiez pas de celles
Que l'on nomme catins,
Qu'une prude pucelle
Dont on cache le sein ;
Vous étiez imparfaites,
Votre corps s'en souvient ;
A la mort l'on ne prête
Que l'espoir d'un embrun,
Mais des ombres en fait
Vous étiez cet écrin
Que l'on allonge au ciel,
Qui referme sa main
Sur vos lunes jumelles,
Pour un plaisir lointain ;
Vous restez sur le quai
Sur ce banc qui se plaint,
Que nos mondes sont laids
Alors que vos parfums
Ne sentent pas le lait
Qu'il leur faut, aux gamins.
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