De l'ivresse de fées (amputée)
On regarde les ombres
S'entasser en légions
Parcourir les décombres
Terrasser l'allusion
Mais les notes sont nombre
Pour casser l'illusion
On bâtit l'imprenable
A nos yeux ignorants
On n'était que minables
D'un enfer à mi-temps
De ce ciel incapables
D'en repeindre le cyan
Aveuglés par l'onction
D'un rêve déchiré
Qui brisa la jonction
De nos corps mal virés
De nos sangs la ponction
D'horizons trop mêlés
On regarde la Muse
Oubliant le passé
On écrit et on s'use
Sur des lignes tracées
Aux Édens qui abusent
Du reflet de nos fées
S'entasser en légions
Parcourir les décombres
Terrasser l'allusion
Mais les notes sont nombre
Pour casser l'illusion
On bâtit l'imprenable
A nos yeux ignorants
On n'était que minables
D'un enfer à mi-temps
De ce ciel incapables
D'en repeindre le cyan
Aveuglés par l'onction
D'un rêve déchiré
Qui brisa la jonction
De nos corps mal virés
De nos sangs la ponction
D'horizons trop mêlés
On regarde la Muse
Oubliant le passé
On écrit et on s'use
Sur des lignes tracées
Aux Édens qui abusent
Du reflet de nos fées
1 commentaire:
Coucou, Tilou, j'ignore si tu as mis ton site sur LPDP, en tout cas, j'y suis tombée par hasard. Et le titre me fait bizarrement penser à L'Être et le Néant de Sartre.
Peut-être parce que c'est "Lettre" comme l'Être et le néant dans son sens "rien"... Je ne sais pas, peut-être...
Amicalement
The Dark Rose
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