Puisqu'il faut bien tracer la route

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mardi 26 février 2008

Au banc des songes

A tarder le printemps la jonquille s'esquisse
Au trottoir d'un Paris que l'on laisse aux manants
Orné de fleurs de lys aux lustres éclatant
Et qui dit cette vie où les filles gémissent

Que l'on blesse leurs seins qu'on pourrisse leurs corps
Le Panurge sans tain foulera le séant
Qui présente sans fin le lucre des amants
Au profil aquilin du plaisir de nos torts

La palabre à ces voix qui régissent la rue
Entretient le contour d'un tableau qui se peint
Sur les flans des amours que l'on tord et l'on tue

Au macabre on envoie cet espoir inutile
Que les hommes soient sourds à leurs tristes desseins
Et valse à chaque tour le pétale infantile


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