Miroir sans tain
Les matins orphelins sur la ligne d’airain
Pourlèchent et lissent cette forme de rien ;
Et les mots sibyllins sous la vigne en étain,
Se cachent et glissent sur l’air morne et malin ;
Le sous-verre en miroir à ces yeux qui s’enlisent,
Rabat ses paupières et oublie toute guerre ;
De sous terre, au parloir, les non-dieux ne sont fiers ;
Et là-bas, la misère s’abat sans balise ;
L’horizon reviendra si le jour se ravise,
Si l’ombre s’attache à cette tour qui se pise ;
Les reflets alcalins ranimeront l’hantise ;
Et au cercle décrit si l’amour se ravive,
L’artiste tracera les maux pour qu’ils attisent
La nuit du fleuriste et ses roses maladives.
Pourlèchent et lissent cette forme de rien ;
Et les mots sibyllins sous la vigne en étain,
Se cachent et glissent sur l’air morne et malin ;
Le sous-verre en miroir à ces yeux qui s’enlisent,
Rabat ses paupières et oublie toute guerre ;
De sous terre, au parloir, les non-dieux ne sont fiers ;
Et là-bas, la misère s’abat sans balise ;
L’horizon reviendra si le jour se ravise,
Si l’ombre s’attache à cette tour qui se pise ;
Les reflets alcalins ranimeront l’hantise ;
Et au cercle décrit si l’amour se ravive,
L’artiste tracera les maux pour qu’ils attisent
La nuit du fleuriste et ses roses maladives.
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