Si je n'ai pas....
Si je n’ai pas cet amour
Que l’on fait une fois l’an
Si je n’ai pas de détours
Pour arrêter le temps
Si je n’ai pas de discours
Pour faire comme les grands
J’ai cet ailleurs qui t’emmène
Qui s’amarre nuit et jour
A tes rebords de bohême
Où se glissent nos velours
J’ai l’orpailleur qui t’égrène
La seconde en une heure
Aux lents abords de ta scène
Que vernissent nos sueurs
Si je ne sais rien par cœur
Pas de papier, ni mots sourds
Si je n’ai pas l’enchanteur
Et encore moins l’amour
Si je n’ai pas la douleur
De te filer un ciel lourd
J’ai ce pays plein de fleurs
Plein de fanes de radis
Qui caresse ce qui meurt
Trépane ton paradis
J’ai cette envie de malheur
Pour te combler tes rivages
Tes lames qu’on sait par cœur
J’ai tout ça, sans cri, sans âge
Si je n’ai pas cet amour
Que l’on fait une fois l’an
Si je n’ai pas de détours
Pour arrêter le temps
Si je n’ai pas de discours
Pour faire comme les grands
J’ai tout mon corps à tes moments
Qu’importe l’heure et la saison
Et si le vent vient te le dire
Invente un monde hors du temps
Foutu de vin et d’oraison
Préfère cet or à nos soupirs
Que l’on fait une fois l’an
Si je n’ai pas de détours
Pour arrêter le temps
Si je n’ai pas de discours
Pour faire comme les grands
J’ai cet ailleurs qui t’emmène
Qui s’amarre nuit et jour
A tes rebords de bohême
Où se glissent nos velours
J’ai l’orpailleur qui t’égrène
La seconde en une heure
Aux lents abords de ta scène
Que vernissent nos sueurs
Si je ne sais rien par cœur
Pas de papier, ni mots sourds
Si je n’ai pas l’enchanteur
Et encore moins l’amour
Si je n’ai pas la douleur
De te filer un ciel lourd
J’ai ce pays plein de fleurs
Plein de fanes de radis
Qui caresse ce qui meurt
Trépane ton paradis
J’ai cette envie de malheur
Pour te combler tes rivages
Tes lames qu’on sait par cœur
J’ai tout ça, sans cri, sans âge
Si je n’ai pas cet amour
Que l’on fait une fois l’an
Si je n’ai pas de détours
Pour arrêter le temps
Si je n’ai pas de discours
Pour faire comme les grands
J’ai tout mon corps à tes moments
Qu’importe l’heure et la saison
Et si le vent vient te le dire
Invente un monde hors du temps
Foutu de vin et d’oraison
Préfère cet or à nos soupirs
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