Et que crève l'absence
A l'obscurité d'un cerveau
Qui s'épave dans la crique
Où la noyée n'a jamais pris l'eau
C'est son Eve et sa trique
Qui l'emmène au plus-haut
Pauvre hère sous la lune alcoolique
Qui songe à ses lignes
et la trace de ses mots
Un alphabet de signes
Qui l'ordonne à l'abscisse
Sur la ruine d'un corps sans peau
Dans l'absence des notes
Du piano qui s'agite
Sous la main en menotte
La danseuse dévote
Du sexe qui l'alite
Carence qui mégotte
Du plein qui l'habite
D'une langue un peu sotte
Lèche l'arrogant despote
Qui la laisse et la quitte
De volute en cigarette
D'un do qui résonne en ut
Dans ses yeux de soubrette
Elle cessera la lutte
Et ses rêves mussés
Dans les gouffres abyssaux
Du neurone étouffé
Par la rime sans drapeau
C'est la nuit qui s'imprime
Et les anges sans manteau
Couleront le bateau
Sous l'océan du crime
Qui s'épave dans la crique
Où la noyée n'a jamais pris l'eau
C'est son Eve et sa trique
Qui l'emmène au plus-haut
Pauvre hère sous la lune alcoolique
Qui songe à ses lignes
et la trace de ses mots
Un alphabet de signes
Qui l'ordonne à l'abscisse
Sur la ruine d'un corps sans peau
Dans l'absence des notes
Du piano qui s'agite
Sous la main en menotte
La danseuse dévote
Du sexe qui l'alite
Carence qui mégotte
Du plein qui l'habite
D'une langue un peu sotte
Lèche l'arrogant despote
Qui la laisse et la quitte
De volute en cigarette
D'un do qui résonne en ut
Dans ses yeux de soubrette
Elle cessera la lutte
Et ses rêves mussés
Dans les gouffres abyssaux
Du neurone étouffé
Par la rime sans drapeau
C'est la nuit qui s'imprime
Et les anges sans manteau
Couleront le bateau
Sous l'océan du crime
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