Puisqu'il faut bien tracer la route

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samedi 10 novembre 2007

L'instant d'après

Sur les draps de satin où les heures s’affolent
C’est la mer en regain à l’humeur douce et folle
Regarde au loin le rien et le tout qui s’étiole
Regarde la bouteille et les vagues qui l’immolent

Sur ces murs sans voix l’on n’accroche plus rien
Pas même une photo, dans cette ombre catin
Regarde les chevaux qui s’emballent au matin
Dans l’écume qui gèle et le vent qui fait froid

Dans l’aube naissante à la croisée des chemins
Pourrit le fruit usé, s’embaume de parfums
D’une guerre oubliée et d’un hier sans toit

C’est la faim qui la tient, les morts ne comptent pas,
Le sang sur ses lèvres d’en haut comme d’en bas
Tracera les non-mots sur le zeste carmin


3 commentaires:

Myriam Loup a dit…

Je l'ai déjà dit et je le répète : les vers plus longs te vont tellement bien.

(Est-ce un sonnet parfait ? Puisqu'il y a quelques vers où il manque un pied)
(N'empêche qu'il reste magnifique)

merci.

Miss Dalloway a dit…

J'adore le dernier vers ...

Première fois que je te lis en vers dits classiques...j'aime beaucoup...vraiment !

Merci...

Bisous
Miss Dalloway (Vip)

Miss Dalloway a dit…

ah euh et j'oubliais ... merci pour celle ci de Saez...faisait longtemps que je ne l'avais pas écoutée

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