Comme on fait tout de travers
A l’ivresse des mots de tendresse qui dansent avec ceux de la tristesse, tu me dis que demain, il fera beau mais tu te caresses à l’ombre d’une fatigue qui cache mal ce qui fait ton fardeau… Tu me dis que le poids des années, des marmots fait la distance qui éloigne tous les cadeaux que l’on pourrait se faire… Tu dis des tas de choses mais jamais tu ne les oses… Tu ne sais pas que c’est comme cela que le cœur s’ankylose et tu pourras me dire tout ce qui fait mes défauts, mes oublis et mon arthrose… Dans l’indélicatesse d’un verre de vodka qui jamais ne fuit alors que toi, oui… Tu peux me reprocher la lumière qui jamais n’éblouit… Tes yeux s’éloignent comme les rêves que j’ai construits… Et encore, ce n’est pas là qu’il faudrait verser une larme, ni même creuser le puits…
Regarde, assieds-toi cinq minutes et contemple le monde au travers de leurs yeux… Tu verras… Tu te verras de la même manière que je te veux… Je n’ai pas besoin de cela, ni même de rimer par deux… A tort et sûrement de travers, j’ai toujours su être le père, le frère, l’ami, l’enfant et quand la nuit le disait, l’amant…
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