Puisqu'il faut bien tracer la route

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vendredi 16 novembre 2007

Sans raison apparente...

Il y avait tes mots et cette vague senteur. Quand tu grimpais sur mon dos avec tes ongles ravageurs. Il y avait tes questions, les yeux brillants dans la nuit et les « ah oui » un peu penseurs… Il y avait toutes ces choses que tant d’autres oublient… Qui laissent un peu couleur sur le tableau laissé gris.

Il y avait ta démarche quand tu daignais sortir du lit… Il y avait toutes ces traces que l’on pistait pour te retrouver dans la salle d’eau… Ce petit pas que l’on reconnaissait parce qu’à chaque fois, la serviette était restée sur le lit…

Il y avait le bol de café que du bout des lèvres, tu touchais et qu’au soir, on retrouvait à moitié plein. Ce téléphone qui s’agaçait dans tes mains parce que, bah oui, tu l’avais éteint et qu’il y en avait qui avaient du chagrin… A te chercher comme cela en vain… Je le savais et je n'y pouvais rien.

C’est étrange, je ne sais pas pourquoi, ce soir, j’y reviens… Il n’y a pas de fête, pas d’anniversaire… Rien à voir avec toi… C’est un juste un soir comme ça…

Je regarde le nez à la fenêtre, la clope un peu tremblante car il fait toujours froid… Et le verre à la main, je me dis que demain sera autrement ou bien ne sera pas.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

merci...

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