Puisqu'il faut bien tracer la route

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dimanche 26 août 2007

Il y a des jours...

Il y a des jours qui ressemblent à des nuits et des minutes qui ressemblent à des heures. On regarde le temps par la fenêtre et on écoute le tic-tac de la pendule de la cuisine. Ce n'est pas que l'on est triste vraiment. Ce n'est pas que l'on est heureux non plus. On est dans cet état intermédiaire où l'on sait que la première vague pourrait nous faire connaître la marée.

Ce n'est pas qu'on veut rester au silence... Non, on le connaît que trop ce silence. Ce n'est pas non plus qu'on a envie de parler. On voudrait aller quelque part mais que l'on regarde dans toutes les directions, on se dit que finalement peut-être que c'est notre destin de ne pas bouger.

Avant on aurait eu envie de déplacer les montagnes, de mettre du champagne dans l'espoir de fêter, on ne sait quoi, ou plus quel événement. Ce truc que l'on voudrait mais qu'on ne sait plus vraiment. Alors on passe tout l'été à plaisanter, à rire en évitant de penser à avant. Il y a tellement de jours qui pouvaient ressembler à ce que l'on voulait rêver et tellement de nuits qui suivent et se figurent comme celles que l'on a fuit.

Non, ce n'est pas que l'on a envie de parler de cela parce que finalement, c'est oublié. Mais tout le reste. Tout ce qui a fait que l'on a plus envie est tellement si présent.

Il y a des heures dont on aurait voulu qu'elles durent des nuits, et des jours qui ressemblent de près aux minutes qui scellent notre ennui.

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