Il paraît que ça se fait pas...
Il paraît que ça se fait pas, qu'on n'a pas le droit. Il paraît que les gens ne sont pas fichues de regarder les choses en face, de se dire que finalement, si elles se sont passées ainsi, c'est un peu de leur faute aussi.
Il paraît que quand l'histoire se raconte, comme on ne règle pas ses comptes, on garde une empreinte comme un bout de rien.
Il paraît que j'aurais dû savoir, prévoir. Il paraît que j'aurais dû être plus gentil. Il paraît que j'aurais dû savoir que tu ne savais pas, vivre... Il paraît que j'aurais dû prévoir que cette nuit... Il paraît que j'aurais dû faire ou ne pas faire, aussi.
Il paraît que je n'aurais pas dû écrire ce que je n'ai pas su dire, et défaire ce que je ne sais pas construire.
Il paraît que la mémoire disparaît avec le temps... Et pourtant... Ça fait plus d'un an, et tu vois, je n'ai rien oublié. Je garde mes souvenirs gravés dans le décor de ces rues que je m'efforce d'emprunter à nouveau, dans cet air étouffé de cet appartement que je ne sais plus ranger.
Et pourtant. Bien des heures se sont empilées, même des gens y sont passées. Alors ça devrait aller. Ça devrait, ça devra, à force de se le répéter. Mais jamais, non jamais, je ne trouverai la rage, l'amertume et l'égoïsme de tout effacer.
Il paraît que ça se fait pas. Et pourtant, ça serait si bien si tout disparaissait...
Il paraît que quand l'histoire se raconte, comme on ne règle pas ses comptes, on garde une empreinte comme un bout de rien.
Il paraît que j'aurais dû savoir, prévoir. Il paraît que j'aurais dû être plus gentil. Il paraît que j'aurais dû savoir que tu ne savais pas, vivre... Il paraît que j'aurais dû prévoir que cette nuit... Il paraît que j'aurais dû faire ou ne pas faire, aussi.
Il paraît que je n'aurais pas dû écrire ce que je n'ai pas su dire, et défaire ce que je ne sais pas construire.
Il paraît que la mémoire disparaît avec le temps... Et pourtant... Ça fait plus d'un an, et tu vois, je n'ai rien oublié. Je garde mes souvenirs gravés dans le décor de ces rues que je m'efforce d'emprunter à nouveau, dans cet air étouffé de cet appartement que je ne sais plus ranger.
Et pourtant. Bien des heures se sont empilées, même des gens y sont passées. Alors ça devrait aller. Ça devrait, ça devra, à force de se le répéter. Mais jamais, non jamais, je ne trouverai la rage, l'amertume et l'égoïsme de tout effacer.
Il paraît que ça se fait pas. Et pourtant, ça serait si bien si tout disparaissait...
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