Puisqu'il faut bien tracer la route

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jeudi 19 juillet 2007

Celle de demain

Les yeux perdus dans le ciel
Le coeur qu'a foutu le camp
Les voeux en désir d'avant
L'humeur diffuse partielle

Je vois bien tous les doutes
Je vois tous ces chemins
Peut-être plus d'une route
A l'horizon des miens

Je mêlerai mes mains
A la fièvre des tiennes
Déposerai même en vain
Cette idée incertaine

Je mettrai des bouts de plages
Dans le fond de tes bagages
De l'enfance sur le fil
Qui se balance à tes cils

Il y aura sûrement
Du sel et des coquillages
Des rêves bleus hésitants
Derrière le grillage

Il y aura sûrement
Des étoiles encombrantes
A la verticale des tiennes

Il y aura un roman
Une intrigue rémanente
Couleur terre de sienne

Tu peux me maudire
Me dire tous mes non-dit
Tu peux te l'écrire

Je peux te prédire
Que fuir le paradis
Les jours de rien
Les soirs de l'infime
Ça n'a rien d'un crime
Que c'est peut-être bien

Ni copain mi-amant
Dans le regard d'un enfant
Crois-tu qu'il rêve
Tes illusions perdues

Mi-copain pas amant
Où s'égare ce cri d'avant
Echoues-tu sur la grève
D'un pari qu'il n'a su

Tu vois bien tous mes doutes
Je vois bien tous tes ravins
Mais aussi l'ombre d'une route
Qui trace celle de demain


à Elle...

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