Puisqu'il faut bien tracer la route

Subscribe to Lettres du Rien (wp) by Email HADOPI - Le Net en France : black-out

lundi 16 juillet 2007

L'un allant par deux

Je me laisse à la marge à la ligne
A ma perpendiculaire en pointillé
A ses mots blancs, à ses nuit bleues
A nos angles droits un peu usés,
Je me dessine à l'encre de chine
A nos croisements au bord des yeux
A cette promesse du grand large
Cousue du silence à la caresse

Elle trace une parallèle
Sur le Rimmel de nos cils
Nous brode une dentelle
Un peu trop lâche un peu trop ciel
Sur le banc bleu de nos aveux
Qui un matin seront notre air
Sous une silhouette qui prend le vent
Épris de coeurs marins restés à terre

Les pieds noués à cette enclume
A l'ombre des plages de béton
L'envie de l'un allant par deux
Au fil des mots nous nous perdrons
Nos âmes flouées par cette plume
Aux nuages toxiques en suspension
Ciment d'émois qui se lèvent en vain
L'envie de rien à l'infini baisant nos mains

Cousues du silence à la caresse
A cette promesse du grand large
A nos croisements au bord des yeux
Je me dessine à l'encre de chine
A nos angles droits un peu usés
A ses mots blancs, à ses nuit bleues
A ma perpendiculaire en pointillé
Je me laisse à la marge à ta ligne



Fanny & Eric

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai réfléchis
oui j'en suis sans doute consciente
(sans doute, sans doute)


Et tu fais ça bien
D'aller plus haut,
plus loin.
Tu sais suivre
j'aime ça avec toi.

Un peu comme les cerfs volant
qui font la course au ciel
avec le vent.
Il ne jouera avec eux
que s'il sait d'avance
qu'ils peuvent...
Tu peux jouer avec lui
toi aussi.

Bisou à la perpendiculaire.
(y a pas de sous entendu possible là, hein ?)

Et, et, nan juste maison pas téléphone ^^

Bookmark and Share
 
Creative Commons License
Lettres du Rien by Tilou8897 est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.