On le sait bien pourtant...
On a rêvé que ça pouvait...
On a caressé la rive
sans même apercevoir le bord
On s'est échoué encore et
encore sur ce même verre
et l'on avait la paume ouverte,
On l'a dessinée lassive
levée au ciel de l'attente
Demi-pointe sur la jetée
mais elle n'a pris que le vent
En sons chavirés
Sussurés
Sur les esquifs fragiles
On l'a emmenée
Voir la mer
Elle nous a noyé
comme une vague à l'envers
On rêve encore
Mais dans l'alcool du passé
On crève nos corps
On ne fait que ramer
Ramer et aimer l'amer
On avait des idées
sans parier sur demain
Des rires mal sanglés
au creux de nos mains
Mais l'on est seul à l'océan
On ne voit plus la terre
Que la folie du liquide
et l'averse de son vide
Et l’on sait bien que le temps est assassin
Que les grillages n’ont pas d’ampoules
Que les nuages sont enfantins
Qu’on aime s’évanouir dans la houle
Et l’on sait bien que le vent n’en rime de rien
Que toutes les plages ont la marée étale
Que les adages sont noués à nos mains
Que nos âmes s’y glissent en pétales
On gardera nos persiennes d'hier
face à face, grandes fermés
Pour conduire nos nouvelles guerres
Et pourrir les voiles des fées
De bateaux qui n'ont jamais pris la mer
Tilou
* avec la participation de keep me (merci) *
On a caressé la rive
sans même apercevoir le bord
On s'est échoué encore et
encore sur ce même verre
et l'on avait la paume ouverte,
On l'a dessinée lassive
levée au ciel de l'attente
Demi-pointe sur la jetée
mais elle n'a pris que le vent
En sons chavirés
Sussurés
Sur les esquifs fragiles
On l'a emmenée
Voir la mer
Elle nous a noyé
comme une vague à l'envers
On rêve encore
Mais dans l'alcool du passé
On crève nos corps
On ne fait que ramer
Ramer et aimer l'amer
On avait des idées
sans parier sur demain
Des rires mal sanglés
au creux de nos mains
Mais l'on est seul à l'océan
On ne voit plus la terre
Que la folie du liquide
et l'averse de son vide
Et l’on sait bien que le temps est assassin
Que les grillages n’ont pas d’ampoules
Que les nuages sont enfantins
Qu’on aime s’évanouir dans la houle
Et l’on sait bien que le vent n’en rime de rien
Que toutes les plages ont la marée étale
Que les adages sont noués à nos mains
Que nos âmes s’y glissent en pétales
On gardera nos persiennes d'hier
face à face, grandes fermés
Pour conduire nos nouvelles guerres
Et pourrir les voiles des fées
De bateaux qui n'ont jamais pris la mer
Tilou
* avec la participation de keep me (merci) *
1 commentaire:
merci de parler d'eux. c'est sympa et très important pour ce groupe!!!
comment les avez vous découverts?
encore merci
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