Même si ça fait mille ans…
A tous ces cris d'orfraie qui hantent le palais
Des rivages d'antan, de ces temps éminents,
Les marins qui, à quai, s'égaraient en buvant,
Répondent refoulant leurs catins aux arrêts ;
Maudits soient tous ces vents qu'on a cent fois pliés
Sous des rêves parfaits aux alcools enivrants,
Cette lèvre dit vain en des marais salants,
L'ivresse au bord du laid, à son cul accrochée ;
Les vaisseaux de mil ans à la proue libérée
Se saoulent dans le port où a crevé la vague
Ce souvenir d'avant qu'ils ont laissés noyés ;
Prends garde, goéland, aux ailes argentées,
Envole-toi bien loin, des vœux et de leur bague,
Car même les plus grands ne savent l'enlever.
Des rivages d'antan, de ces temps éminents,
Les marins qui, à quai, s'égaraient en buvant,
Répondent refoulant leurs catins aux arrêts ;
Maudits soient tous ces vents qu'on a cent fois pliés
Sous des rêves parfaits aux alcools enivrants,
Cette lèvre dit vain en des marais salants,
L'ivresse au bord du laid, à son cul accrochée ;
Les vaisseaux de mil ans à la proue libérée
Se saoulent dans le port où a crevé la vague
Ce souvenir d'avant qu'ils ont laissés noyés ;
Prends garde, goéland, aux ailes argentées,
Envole-toi bien loin, des vœux et de leur bague,
Car même les plus grands ne savent l'enlever.
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