Mélodie sous la neige
Quand se couche le jour sur la note en arpège,
Que les corps ont donné à l'office assassin,
Les accords enchaînés qui se jouent à deux mains
L'altitude des nains sacrifiant au solfège ;
Les bémols, les dièses en portée de ce sein
Que l'on dresse en vain aux plaisirs inutiles
Syncope la diérèse à l'envie si subtile
Genèse d'un demain aux non-dits orphelins
Affadis les violons et la muse de glaise,
Que la porte de plomb aux poignées sans argent
Renifle l'or d'avant et leurs amours niaises ;
Notre triste nation qui nous rime et ment
Chantera l'illusion, la ballade sans air,
Pourvu que notre instant élégisse l'enfer.
Que les corps ont donné à l'office assassin,
Les accords enchaînés qui se jouent à deux mains
L'altitude des nains sacrifiant au solfège ;
Les bémols, les dièses en portée de ce sein
Que l'on dresse en vain aux plaisirs inutiles
Syncope la diérèse à l'envie si subtile
Genèse d'un demain aux non-dits orphelins
Affadis les violons et la muse de glaise,
Que la porte de plomb aux poignées sans argent
Renifle l'or d'avant et leurs amours niaises ;
Notre triste nation qui nous rime et ment
Chantera l'illusion, la ballade sans air,
Pourvu que notre instant élégisse l'enfer.
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