Puisqu'il faut bien tracer la route

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dimanche 14 octobre 2007

Un... Deux...

Les yeux posés sur l'horizon d'un soleil qui fait encore un peu mal aux yeux... Les pensées qui reviennent par deux, ça faisait si longtemps. M'en voudras-tu si je te dis que je n'y crois pas encore... Pas assez pour te le dire, un peu trop pour laisser aller l'idée...

J'ai déjà des souvenirs de toi alors que je voudrais te conjuguer au futur... C'est dire que je ne connais ni le temps, ni la mesure... J'ai déjà un album photo pour ranger les photos sur lesquelles je pourrai pleurer plus tard...

Ne m'en veux pas... Oui je sais bien que ce n'est pas l'idéal, tout cela... Mais que veux-tu ? Quand les armures se sont dressées pour anticiper n'importe quel futur, quand le passé t'a appris à mordre la vie à pleines dents et qu'elle te l'a bien rendu... M'en voudras-tu ?

M'en voudras-tu de ne rien dire, de ne rien promettre, de n'être là que quand tu le veux vraiment ? M'en voudras-tu de ne pas vouloir mettre les petits plats dans les grands ?

Je sais bien que tu voudrais encore rêver mais si tu veux, je voudrais juste vivre notre réalité... Et faire que les rêves à côté aient un goût de périmé... Rappelle-toi que le Père Noël, la petite souris, les cigognes... Les choux... On les a mis dans une boîte, on les a appertisés...

Je ne veux pas que chez toi, ça respire le rance, le renfermé.. J'ai besoin encore de ton innocence, de tes ailes de fées... Pour réapprendre à voler...

Alors je vais fermer les yeux et compter jusqu'à trois... Pour bien me rendre compte... Que tu n'es pas là...

Un... deux...

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