M’oublier
J’aurais pu déconner, prendre le virage. J’aurais pu faire comme si je n’avais pas été, n’être là que de passage. J’aurais pu continuer à vivre dans mon brouillard et rester à batifoler dans mes rêves et m’enterrer dans mes cauchemars… J’aurais pu te sourire et continuer de déraper, te dire que tout va bien, dans le même temps, faire mes bagages pour partir, m’en aller… J’aurais pu oublier. Il y en tant qui le font.
J’aurais pu continuer à errer dans ma tête, à chercher des raisons, à haïr des chimères.
J’aurais pu laisser juste mes mots, ces lettres qui s’inscrivent et figurent au milieu de ce nulle part. T’aurais sûrement compris à rebours, fini par les lire un peu trop tard…
J’aurais pu faire tout ça… Fermer portes et fenêtres… Oublier d’aérer… Je suis un peu comme tout le monde, je tiens longtemps en apnée… Et même quand il n’y a plus d’air, je peux garder cet air d’être et de vouloir rester vivant. Mourir avec le sourire, c’est mieux… C’est ce qu’ils disaient, les grands…
J’ai cette phrase qui me revient en tête qui m’a poussé un jour quand je me battais avec mes moulins à vent : la vie n’a de sens que celui qu’on lui donne… Oui… Justement… Je veux dire quoi, moi tout seul… au milieu du néant… Pas grand-chose sûrement…
Alors, tu vois, tout compte fait, c’est peut-être mieux que je m’oublie un peu en vous aimant…
J’aurais pu continuer à errer dans ma tête, à chercher des raisons, à haïr des chimères.
J’aurais pu laisser juste mes mots, ces lettres qui s’inscrivent et figurent au milieu de ce nulle part. T’aurais sûrement compris à rebours, fini par les lire un peu trop tard…
J’aurais pu faire tout ça… Fermer portes et fenêtres… Oublier d’aérer… Je suis un peu comme tout le monde, je tiens longtemps en apnée… Et même quand il n’y a plus d’air, je peux garder cet air d’être et de vouloir rester vivant. Mourir avec le sourire, c’est mieux… C’est ce qu’ils disaient, les grands…
J’ai cette phrase qui me revient en tête qui m’a poussé un jour quand je me battais avec mes moulins à vent : la vie n’a de sens que celui qu’on lui donne… Oui… Justement… Je veux dire quoi, moi tout seul… au milieu du néant… Pas grand-chose sûrement…
Alors, tu vois, tout compte fait, c’est peut-être mieux que je m’oublie un peu en vous aimant…
1 commentaire:
le texte le lien...tout ça fait qu'il se passe quelquechose alors juste merci.
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