Restons là....

Peut-être qu'un jour,
je ne saurai plus composer tes rêves, leurs contours
comme ceux de tes enfants...

Peut-être qu'une nuit,
je saurai plus être ni ta sève, ni ton amant...
Ca sera vrai sûrement un jour,
tu m'es tellement...

Peut-être qu'au détour,
d'une idée, d'un avant...
J'aurai usé tous les mots
pour prendre les devants...

Sûrement...

Mais tu sais bien que nos ciels artificiels sont cyans...
Qu'ils resteront perchés dans les yeux de la trace de nos instants...

Alors restons là.... juste un moment...

Michel Berger - Le Paradis Blanc
envoyé par cladstrife