Puisqu'il faut bien tracer la route

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samedi 14 juillet 2007

Des raisons dérisoires

Si les maisons n'ont plus de porte
Si les chambres n'ont plus de fenêtre
C'est l'envie d'un ailleurs
Qui se laisse disparaître

Si les loups, les cohortes
Si les morsures cessent d'être
C'est tes yeux enjôleurs
Aux miens qui s'empêtrent

Si les mains les câlins
Et nos fleurs un peu mortes
C'est que notre soleil incertain
Au crépuscule s'emporte

Il n'y a qu'une douceur qu'on avorte
Quand cette heure tardive
Vient frapper à notre porte
Pour raviver une mer un peu trop forte

Et c'est la route qui s'impasse
Qui regarde ses cartes et passe
Elle croit aux carrefours
Et qu'elle n'a plus de place

Si tes lucarnes sont mouillées
Si nos dés sont pipés
C'est l'opportunité qui trépasse
Et cet espoir de grand soir
Qui se lasse


2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime voyager avec toi dans tes poèmes, je m'y retrouve un peu dans chacun d'eux ...

Je t'embrasse

Anonyme a dit…

J'ai une préférence pour l'avant-dernière strophe...mais j'aime tout le reste aussi.
Je ne sais pas pourquoi je trouve ce texte beau, j'essaie même pas.
Je l'aime beaucoup c'est tout.

T'embrasse

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