Puisqu'il faut bien tracer la route

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samedi 2 juin 2007

Un seul soleil...

C'est un peu la fin de l'après-midi et avant que j'aille faire ma sortie hebdomadaire dans les cris d'enfants et les bip-bips des lecteurs de code à barres du supermarché, je voulais t'écrire quelque chose. Et je suis là, devant cette page blanche, incapable d'y poser un mot. C'est étrange de ressentir une émotion dont la seule traduction est un silence. C'est difficile d'admettre que parfois, les mots n'y feront rien. Que tu pourras y mettre tout le vocabulaire, la grammaire et les images les plus tordues qu'il soit : nan. Rien ne saura enfermé dans une trace d'encre laissée sur le papier, l'immensité d'un sentiment. Mais ça... Tu le sais... Puisque tu me l'as dit... Que tu t'amuses gentiment de ces silences autant qu'ils t'ennuient quand ils se font tiens. Mais bon, ce n'est rien. S'il y a plus rien à écrire, c'est pas forcément un mal.
Tu me manques un peu quand t'es pas là... Mais c'est pas grave... Parce que tes absences sont aussi signifiantes que ta présence...
Bon voilà. C'est tout. J'vais aller me noyer dans cette foule... Avoir l'impression d'être seul au milieu de ces gens que je comprends pas vraiment. Ou plus. Peut-être. Avec un peu de chance, je ne croiserai personne. Bah oui, la tête est pleine de contradictions... Quand quelqu'un te manque, c'est l'isolement qui fait la plus belle des prisons... On ferme les volets parce qu'on veut n'avoir qu'un seul soleil.

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