Puisqu'il faut bien tracer la route

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mercredi 6 juin 2007

Point

Je voyage sur place
Sur le pointillé
De tes traces

Je t'enlace
Dans le trouble d'une idée
Une mémoire de deux mains
Que j'ai noyée avant hier

En points tissés
A deux égos qui rêvaient de nuages
Plus de place
Dans l'appartement d'un point

Je voyage et me casse
Sur le chemin d'une page
Qui n'a de cesse
Et se ressasse

Derrière les limbes des faux-semblants
Enserre les nimbes des mots amants
La distance des yeux qui se mirent sans se voir

Quand les mots ne trouvent plus
Que les yeux en murs tendresse
Pour s'effondrer dans l'ivresse
D'un hier des rêves déçus

Les lignes cessent s'inscrire
La parure asséchée
Peinte d'idées alcoolisées
De petits points y périrent

Je traînasse
Sur le pointillé
Qui s'efface

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne comprends pas tout et pourtant ce texte me parle...
Enfin, j'aime beaucoup ses sonorités et ses jeux de mots...
Merci
Gabrielle

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