Avant hier (Fleur de Lys & Tilou)
Quand la pluie rage que la lune se fêle,
Que même ton image ne m'existe plus,
Quand la vie a pris l'orage, la grêle,
C'est ton étoile qui me rappelle qu'elle a bu,
A son clair, c’est mon pas qui titube,
Et dans tes mains c’est mon ciel qu’elle enlise,
Dans ma bulle en pleurs, c’est ta peine qu’elle déguise,
A son ombre, c’est nos rêves qui sont décombres,
A la fragrance de ce bitume mouillé,
De cette chaleur qui s'encensait
Jusqu'à l'ivresse de ta paupière baissée,
C'était à ce port que l'on rentrait,
Et là, l'on reste sur le quai...
Arrimés à la dérision d'un zénith qui ne se lève pas...
On avait des idées sur l'hier
à conjuguer à nos demains,
Funambules sans filets,
C’est nos pieds qu’ont dérapé,
Sur le fil d’un songe inachevé,
Des gouttes de pluies,
Sans un éclair, juste mon cri,
Le ciel fermait les yeux,
On avait des idées sur l'hier
à conjuguer à nos demains,
Embourbés dans cette terre
Qu'on avait noyée un matin,
Et nos murmures lui ont servi d’adieu,
Puisque les mots s’étaient brisés...
Vraiment le crois-tu
A ce qu'il nous reste...
On ne se connaît plus
Pas même les gestes...
Et sous nos horizons,
Derrière les volets,
Les barreaux, la prison ,
On ne sait que les plaies...
Au creux de ton visage,
J’ai fleuré la courbe d’un sourire,
Eclaboussé de larmes,
J’ai jeté mon cœur dans l’averse,
A me perdre dans tes traverses,
J’ai déposé les armes...
Sous nos corps déraison
Mal foutus de leur saison,
Quand s'enfonce la porte de ta maison,
Quand s'enfante ton coeur en embryon,
Vraiment le crois-tu
Encore aux rêves,
A tout ce qu'on n'a su
Juste couler la sève,
On avait des idées sur demain
A musiquer nos deux mains,
Funambules en filet,
C’est à nos pieds qu’a dérapé
L’ombre d’une idée au goût d’inachevé,
On avait des idées sur demain,
On les a jetées hier,
Et nos murmures leur ont servi d’adieu,
Puisque les mots étaient brisés...
Ava & Tilou
- mai 2007 -
Que même ton image ne m'existe plus,
Quand la vie a pris l'orage, la grêle,
C'est ton étoile qui me rappelle qu'elle a bu,
A son clair, c’est mon pas qui titube,
Et dans tes mains c’est mon ciel qu’elle enlise,
Dans ma bulle en pleurs, c’est ta peine qu’elle déguise,
A son ombre, c’est nos rêves qui sont décombres,
A la fragrance de ce bitume mouillé,
De cette chaleur qui s'encensait
Jusqu'à l'ivresse de ta paupière baissée,
C'était à ce port que l'on rentrait,
Et là, l'on reste sur le quai...
Arrimés à la dérision d'un zénith qui ne se lève pas...
On avait des idées sur l'hier
à conjuguer à nos demains,
Funambules sans filets,
C’est nos pieds qu’ont dérapé,
Sur le fil d’un songe inachevé,
Des gouttes de pluies,
Sans un éclair, juste mon cri,
Le ciel fermait les yeux,
On avait des idées sur l'hier
à conjuguer à nos demains,
Embourbés dans cette terre
Qu'on avait noyée un matin,
Et nos murmures lui ont servi d’adieu,
Puisque les mots s’étaient brisés...
Vraiment le crois-tu
A ce qu'il nous reste...
On ne se connaît plus
Pas même les gestes...
Et sous nos horizons,
Derrière les volets,
Les barreaux, la prison ,
On ne sait que les plaies...
Au creux de ton visage,
J’ai fleuré la courbe d’un sourire,
Eclaboussé de larmes,
J’ai jeté mon cœur dans l’averse,
A me perdre dans tes traverses,
J’ai déposé les armes...
Sous nos corps déraison
Mal foutus de leur saison,
Quand s'enfonce la porte de ta maison,
Quand s'enfante ton coeur en embryon,
Vraiment le crois-tu
Encore aux rêves,
A tout ce qu'on n'a su
Juste couler la sève,
On avait des idées sur demain
A musiquer nos deux mains,
Funambules en filet,
C’est à nos pieds qu’a dérapé
L’ombre d’une idée au goût d’inachevé,
On avait des idées sur demain,
On les a jetées hier,
Et nos murmures leur ont servi d’adieu,
Puisque les mots étaient brisés...
Ava & Tilou
- mai 2007 -
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