Bouffées de nuit
A ce jus qui te coule
Du plus profond de toi,
A la courbe de ton étoile
Jusqu'au coin de tes yeux,
Quand ta peau, quand tes mains
Ont mouillé le liquide
D'une mélodie lointaine
Que l'on voulait sans fin...
A la rue qui refoule
Aux crus tréfonds des voix
Qui s'embourbent sous le voile
De la boue de l'aveu,
Quand tes mots au velin
Ont tracé la forme vide
D'une symphonie qui saigne
Que l'on jouait en vain...
Et la nuit n'a plus de place
Les rêves n'ont plus de vie,
Et les blessures s'entassent
Sur le plafond de l'espoir
D'une Eve effacée de plus
Qu'on usa le temps d'un soir...
Emporte les torrents qui meurent
L'orage qui ne déverse plus,
Les galets roulants sans demeure...
De la vie, n'en cherche plus.
Elle a brûlé, incendiée
En litanies rêvées nues...
Du plus profond de toi,
A la courbe de ton étoile
Jusqu'au coin de tes yeux,
Quand ta peau, quand tes mains
Ont mouillé le liquide
D'une mélodie lointaine
Que l'on voulait sans fin...
A la rue qui refoule
Aux crus tréfonds des voix
Qui s'embourbent sous le voile
De la boue de l'aveu,
Quand tes mots au velin
Ont tracé la forme vide
D'une symphonie qui saigne
Que l'on jouait en vain...
Et la nuit n'a plus de place
Les rêves n'ont plus de vie,
Et les blessures s'entassent
Sur le plafond de l'espoir
D'une Eve effacée de plus
Qu'on usa le temps d'un soir...
Emporte les torrents qui meurent
L'orage qui ne déverse plus,
Les galets roulants sans demeure...
De la vie, n'en cherche plus.
Elle a brûlé, incendiée
En litanies rêvées nues...
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