Puisqu'il faut bien tracer la route

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dimanche 13 mai 2007

Parce que toi....

Je sais que ce n'est pas bien que de te relire. Que chaque fois, c'est de la pluie glacée qui me mouille, que j'ai froid. Je sais que ce n'est pas bien de m'abreuver de tes mots sans point, ni virgule, dans une langue que je ne comprends pas bien. Je lis parfois de la douleur mal dite, mal écrite qui pourrait m'atteindre au plus profond encore, provoquer ma destruction mais je doute. Je n'ai plus d'illusion quant à la vérité, mais j'aimerais tellement l'entendre de ta bouche. Tu m'as baladé pendant tant de mois, juste pour toi, pour toi, parce que toi, parce que tu es la plus malheureuse du monde, parce que tu es faussement schizophrène, parce que tu es désespérée, parce que toi, parce que toi, parce que toi. Lors je te parle de nous, tu me reparles de toi. Lors je parle de vous, tu me reparles de toi. Lors je te parle de cette promesse déçue de vie, tu me parles de toi, tu me balances à travers la figure tes images de sang, tu ancres dans ma tête ce bout de chair, couleur chair, couleur sang, mais il était déjà dans ma tête depuis des mois. Bien avant que tu te décides à te poser les bonnes questions, bien avant que tu te décides à mettre une certitude sur une hypothèse. Pourquoi t'as attendu que je te provoque, que je te lance mes mots au travers de tes yeux trop pleins de mascara, histoire de faire style, fille de rien. Avant tu ne te maquillais pas.
Pourquoi t'es retournée vers moi après, si je n'étais vraiment plus là, si je n'y étais pour rien ?
Tu me dis que tu ne sais pas... Enfin de compte, en mensonge de janvier sur la vérité de novembre. Je ne te croirai jamais tant que tu ne viendras pas me donner les réponses, contredire mes soi-disant mensonges que tu n'es même pas sûre dans tes balbutiements de nommer ainsi. Parce que je t'aime mais je ne suis pas à genoux devant toi, parce que s'il me faut te mettre une claque et que tu me regardes avec tes yeux tueurs, je le ferai sans remord mais un regret si je ne le faisais pas.

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