Puisqu'il faut bien tracer la route

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lundi 23 avril 2007

Puisque...


Comme le son de cette ville
Sonne d’un demi-ton dessous
Comme son bruit futile
Ne recolle pas les bouts

Puisque les violons
Ne battent plus des cils
Puisque les saisons
Ne se couvrent plus d’un fil

On va se laisser dans les cordes
A devenir débile
Que la note désaccorde
Nos griffures indélébiles

On va se laisser nos bateaux
Arrimer l’inutile
Qu’ils ne voguent plus sur l’eau
Qu’ils ne coulent plus par mil


Puisque j'ai mon coeur à mes pieds
Puisque j'ai mes lèvres enamourées
Sur le Rimmel de tes yeux étoilés

Puisque j'ai bouclé tous mes bagages
Puisque j'ai laissé aux nuages
Le tristesse de ton maquillage

Puisque j'ai trop bu mes balades
Puisque je suis vidé d'être malade
De tes fesses fraisées en marmelade

Puisque le temps n'a rien réglé
Puisque les vents n'ont pas tourné
Faut-il laisser les anges se suicider...

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