Puisque...
Comme le son de cette ville
Sonne d’un demi-ton dessous
Comme son bruit futile
Ne recolle pas les bouts
Puisque les violons
Ne battent plus des cils
Puisque les saisons
Ne se couvrent plus d’un fil
On va se laisser dans les cordes
A devenir débile
Que la note désaccorde
Nos griffures indélébiles
On va se laisser nos bateaux
Arrimer l’inutile
Qu’ils ne voguent plus sur l’eau
Qu’ils ne coulent plus par mil
Puisque j'ai mon coeur à mes pieds
Puisque j'ai mes lèvres enamourées
Sur le Rimmel de tes yeux étoilés
Puisque j'ai bouclé tous mes bagages
Puisque j'ai laissé aux nuages
Le tristesse de ton maquillage
Puisque j'ai trop bu mes balades
Puisque je suis vidé d'être malade
De tes fesses fraisées en marmelade
Puisque le temps n'a rien réglé
Puisque les vents n'ont pas tourné
Faut-il laisser les anges se suicider...
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