L'unique explication

Mon rêve est l'ailleurs.
Je veux que tu sois mon ailleurs.
Je ne peux rien te proposer de moins pire.
Je ne peux rien te proposer de meilleur.

Tu cherches... Mais tu ne trouves pas où sont les non-dits ou les blocages. Tu voudrais et au final tu te tais. Tu passes et repasses mes phrases, mes mots : où est ce que je n'ai pas dit. Tu cherches encore et encore. Alors viendra ce jour fatal où tu réalises, que le mensonge dans lequel on s'enlise, ne vient pas de moi. Ah oui, je ne t'ai pas dit que j'ai eu mil vies, que mes romans, mes textes et mes poésies ne sont qu'un journal. De mes rêves d'enfant aux engrenages sanglants. J'ai eu de la chance si l'on peut dire, d'avoir vécu avant. Et si tout cela te paraît dément... Je te dirai : sûrement. Mais que faut-il que j'y fasse, je ne sais pas remonter le temps. Alors, tu peux te dire que je suis fou et je ne te dirai rien du tout. Je n'ai pas la force de me battre, d'abattre des vérités. J'ai assez à faire avec les mensonges que l'on me sème au seul mot "je t'aime". Mes vérités sont miennes, te voilà prévenue... Soit tu les fais tiennes, soit tu t'abonnes à la longue liste des disparus. Tu peux chercher les "on dit" et les nuages... Tu peux, je ne t'en voudrais pas. Non, je n'ai pas de temps à perdre sur cela.