Tu te rappelles...
Tu te rappelles
Quand tu rêvais encore
Quand cette boue de ciel
Elle t'enlaçait de vagues plaqué or
Tu te souviens
Quand les étoiles dehors
Etaient encore filantes
Quand elles défiguraient la nuit
Tu te rappelles
Quand s'étouffaient nos blessures
Dans le silence
En démesure de nos aveux d'enfance
Y avait plus d'hiver
La neige
Elle nous tombait l'été
Elle nous tombait dessus
En douces plumes glacées
En frissons passionnés
Tu te souviens
Qu'on s'enrubannait de rien
De nos habits aux étoiles
Taillés à nos mains
à nos souffles tourmentés
En gouttes d'eau saccadées
Rivées à nos roulis un peu givrés
Y avait plus d'été
Le soleil
Nous brûlait plus les yeux
Nous brûlait plus nos nords
Cramait moins fort qu'à deux
En libellules sans effort
De l'écume encore encore
Tu te rappelles
Que cramponnés
A nos prunelles
Nos infinis n'étaient pas loin
Les avions même dépassés
Nos quarantièmes rugissants
A nos finis vagabondant
Tu te souviens
Que ces hiers sont pour demain.
Quand tu rêvais encore
Quand cette boue de ciel
Elle t'enlaçait de vagues plaqué or
Tu te souviens
Quand les étoiles dehors
Etaient encore filantes
Quand elles défiguraient la nuit
Tu te rappelles
Quand s'étouffaient nos blessures
Dans le silence
En démesure de nos aveux d'enfance
Y avait plus d'hiver
La neige
Elle nous tombait l'été
Elle nous tombait dessus
En douces plumes glacées
En frissons passionnés
Tu te souviens
Qu'on s'enrubannait de rien
De nos habits aux étoiles
Taillés à nos mains
à nos souffles tourmentés
En gouttes d'eau saccadées
Rivées à nos roulis un peu givrés
Y avait plus d'été
Le soleil
Nous brûlait plus les yeux
Nous brûlait plus nos nords
Cramait moins fort qu'à deux
En libellules sans effort
De l'écume encore encore
Tu te rappelles
Que cramponnés
A nos prunelles
Nos infinis n'étaient pas loin
Les avions même dépassés
Nos quarantièmes rugissants
A nos finis vagabondant
Tu te souviens
Que ces hiers sont pour demain.
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