Puisqu'il faut bien tracer la route

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mercredi 11 octobre 2006

Dernière escale du soir


Le ciel s'enflamme au crépuscule du jour passé,
La voûte incendiée s'appuie sur les noirs vallons,
Contraste, sombre corps nu aux jolis seins ronds,
Le corps s'enflamme au crépuscule du jour passé,

Mouvements lents, le temps de revoir les souvenirs,
Regrets, peut-être, de l'image qui s'efface,
Ou plaisir d'un long sommeil heureux sans grimace,
Trompeur aller de sérénité, sans revenir,

De brefs flashs qui reviennent flous, intemporels,
Noir, puis un trou de lumière qui s'agrandit,
Mal qui frappe la mignonne chose qui vit,
Créature marquée du malheur des mortels,

Des bulles à la silhouette de la lune
Remontent à la surface, pleines de nuances,
Ces paradis bleus où l'émotion est intense,
Puis des pertes mystérieuses comme des runes,

La dernière escale passée, fin du voyage,
La tâche rouge sang sur le sol constatant,
Plus légère de ces déceptions la quittant,
Elle s'en va, elle n'entendra pas l'orage.

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