Aux guerres des nos semblants
Ce n'est qu'un reflet
à la surface de l'eau
Un mensonge pas très épais
sur l'épiderme de nos peaux
C'est qu'une sensation
une impression
une pellicule photo
foutue des artefacts
qui dénonce nos forfaits
l'incomplet de nos actes
Ce ne sont que des mots
Des cris, des hurlements
des changements de tempo
Un récit de boniments
Une pluie sur les flots
On est des enfants
Parce qu'on y croit
Parce qu'on le vend
Sur l'autel des rois
Dans le sens du vent
Crois-tu encore à tout ça
Crois-tu encore à Noël
A la fadaise qui nous prend
Qu'on nous enseigne
Pour ne pas voir
Ce qu'il faut voir
Vraiment
Tout ça n'est que le cours du temps
L'étroitesse de ses rêves
Devant nos envies de toujours
D'être un jour pareil aux grands
J'ai cousu la falaise
Sur la folie d'Emily
On a tous voulu être Heathcliff
Pour s'éloigner des fées
Des guirlandes brillantes
Qui s'offrent à nos étés
Et quand l'aube se lève
Qu'elle révèle la beauté
De ce qui n'a été
De tout ce qui nous ment
Qu'Adam a peut-être aimé Eve
Mais que les fleurs du mal
Ont eu nos errements
Que la réalité
A fait long feu
A fait areuh
Au creux de nos bras ballants
C'est comme si une mer
Se faisait océan
Comme si on était père
Aux calendes de l'avant
Qu'importe si l'autre gère
L'amour qui s'immisce
Et glisse autrement
Un théorème d'âmes
qui reflète vaguement
ce qui n'a pas la dame
mais la possède vraiment
Neuf mois pour la faire femme
Mais rien de ce qu'elle attend
Jusqu'au jour où s'éteint
la passion qui l'étreint
Que l'aube a les couleurs
De ce soir qu'on a dessiné grand
Des vœux de communisme
Au reflet d'égoïsme
Qu'on assume pas vraiment
C'est un reflet d'entame
Un miroir sous le vent
Une flaque où l'on rame
Où l'or n'est plus amant
Des vagues où meurt la flamme
Des guerres de nos semblants
à la surface de l'eau
Un mensonge pas très épais
sur l'épiderme de nos peaux
C'est qu'une sensation
une impression
une pellicule photo
foutue des artefacts
qui dénonce nos forfaits
l'incomplet de nos actes
Ce ne sont que des mots
Des cris, des hurlements
des changements de tempo
Un récit de boniments
Une pluie sur les flots
On est des enfants
Parce qu'on y croit
Parce qu'on le vend
Sur l'autel des rois
Dans le sens du vent
Crois-tu encore à tout ça
Crois-tu encore à Noël
A la fadaise qui nous prend
Qu'on nous enseigne
Pour ne pas voir
Ce qu'il faut voir
Vraiment
Tout ça n'est que le cours du temps
L'étroitesse de ses rêves
Devant nos envies de toujours
D'être un jour pareil aux grands
J'ai cousu la falaise
Sur la folie d'Emily
On a tous voulu être Heathcliff
Pour s'éloigner des fées
Des guirlandes brillantes
Qui s'offrent à nos étés
Et quand l'aube se lève
Qu'elle révèle la beauté
De ce qui n'a été
De tout ce qui nous ment
Qu'Adam a peut-être aimé Eve
Mais que les fleurs du mal
Ont eu nos errements
Que la réalité
A fait long feu
A fait areuh
Au creux de nos bras ballants
C'est comme si une mer
Se faisait océan
Comme si on était père
Aux calendes de l'avant
Qu'importe si l'autre gère
L'amour qui s'immisce
Et glisse autrement
Un théorème d'âmes
qui reflète vaguement
ce qui n'a pas la dame
mais la possède vraiment
Neuf mois pour la faire femme
Mais rien de ce qu'elle attend
Jusqu'au jour où s'éteint
la passion qui l'étreint
Que l'aube a les couleurs
De ce soir qu'on a dessiné grand
Des vœux de communisme
Au reflet d'égoïsme
Qu'on assume pas vraiment
C'est un reflet d'entame
Un miroir sous le vent
Une flaque où l'on rame
Où l'or n'est plus amant
Des vagues où meurt la flamme
Des guerres de nos semblants
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