Si les jeux étaient faits
Au gréement de fortune
Que la main a levé
A l’orée d’un matin
Oblong dessous la dune
Qu’on vient un temps greffer
Aux douleurs d’un chagrin
Le large a pris la mer
L’odeur qu’on voit pointer
Au bord de la jetée
La voix qu’on voulait taire
Effluve éthérée
D’un ru et ses mystères
On ferme alors les yeux
Sur le dessin de l’urne
L’écrin qui ne sait d’eux
Que la beauté nocturne
Des corps calés calleux
Chaussés dans leurs cothurnes
Lors le mât d’infortune
A délaissé les voiles
Au diable les lagunes
On accroche l’étoile
A ce qui fait tribune
Et flaire le gas-oil
L’orgasme est aux arrêts
De l’esprit qui s’égare
Aux fantasmes qu’on plaît
A donner aux hasards
D’un drap que l’on défait
Qu’on nappe de brouillard
L’amant a donc sa brune
Et le jeu est donc fait
Pourquoi pleurer lacune
Ne pas goûter ce laid
Et n’en laisser aucune
Rêver plus beaux palais












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