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dimanche 4 janvier 2009

Immortel

Je garderai mes mains sur l’ombre de tes cendres
Pour que le corps exsangue et la courbe outragée
Palissent un ciel rance aux miels des enragés
Au milieu des vilains qui ne font que s’étendre

Je n’ai assez joué au piano de décembre
Les notes du salaud aux doigts qui t’ont pliée
Où flotte le drapeau de l’air des avinés
Que ton cul fort zélé a rempli de ses membres

Qu’importe les iris qui viendront y pousser
Chaque pétale meurt des pleurs qui ont mouillé
La terre syphilis aux bras des oubliés

Le parfum du santal orne l’air asphyxié
De l’effluve d’un sexe honnis de ces ravins
Mais qui ne cessera de revenir sans fin.

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