Puisqu'il faut bien tracer la route

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samedi 1 novembre 2008

Les marches du Maintenant

Quand grondera le vent au flanc de la montagne
Qu’elle enflera le ciel de la mort des amants
On tracera les plans de châteaux en Espagne
Cet or artificiel qu’on lance à ces manants

Les plaies seront l’avant des rêves de Cocagne
La vérité d’un fiel qui grandit en dedans
Un souvenir d’antan qu’on traîne comme un bagne
Qu’étale le Rimmel comme une pluie de sang

La farce a bien inscrit sur l’autel dérivant
Le rire des bannis, des échappés du rang
Que l’heure n’était vie qu’après que l’art fût miel

Lors laissons les soldats conquérir les moulins
Avancer sur les pas de l’escalier d’untel
Pourvu que le torrent emporte nos embruns.




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