Aquarielles
A ce trait sans dessein qui se traîne sans fin
Au vélin d'un papier qui s'abreuve des mais,
On accroche le gain d'un vulgaire juillet
Qui attriste l'été d'une phrase en refrain ;
A ces mots déposés au silence d’un cœur,
Au soyeux du toucher des précieux parchemins,
On tisse nos saisons en fragments de couleurs,
En rubans d’horizon qui enchaînent nos mains…
A ce trait sans dessin qui trace le visage
Ce corps et puis ces seins qu'abhorre le fusain
La mer sera l'amante aux yeux saoulés d'embruns
Cette âme qui nous hante aux vents d'avant l'orage ;
Et la fleur sans racine a embrassé la terre
Qu’on creusait de nos vers, semait de nos espoirs,
A étoiler l’hiver sur l’aube de poussière
Vêtu de crépuscule aux azurs d'un regard ;
A ces maux d'arc-en-ciel qui nous laissent la pluie
Et les larmes-soleil en parure de brume
On accorde l'écho argenté de nos plumes
En laissant ondoyer les vagues d'une nuit...
La magie sans le vin a fini de vieillir
Le pétale rosé qu'on cueillait au matin,
Qu'on donnait à nos fées, qu'elles gâchent l'écrin,
En couvrant le couffin d'une toile de cire.
Eliawe & Tilou
( été 2008 )
Au vélin d'un papier qui s'abreuve des mais,
On accroche le gain d'un vulgaire juillet
Qui attriste l'été d'une phrase en refrain ;
A ces mots déposés au silence d’un cœur,
Au soyeux du toucher des précieux parchemins,
On tisse nos saisons en fragments de couleurs,
En rubans d’horizon qui enchaînent nos mains…
A ce trait sans dessin qui trace le visage
Ce corps et puis ces seins qu'abhorre le fusain
La mer sera l'amante aux yeux saoulés d'embruns
Cette âme qui nous hante aux vents d'avant l'orage ;
Et la fleur sans racine a embrassé la terre
Qu’on creusait de nos vers, semait de nos espoirs,
A étoiler l’hiver sur l’aube de poussière
Vêtu de crépuscule aux azurs d'un regard ;
A ces maux d'arc-en-ciel qui nous laissent la pluie
Et les larmes-soleil en parure de brume
On accorde l'écho argenté de nos plumes
En laissant ondoyer les vagues d'une nuit...
La magie sans le vin a fini de vieillir
Le pétale rosé qu'on cueillait au matin,
Qu'on donnait à nos fées, qu'elles gâchent l'écrin,
En couvrant le couffin d'une toile de cire.
Eliawe & Tilou
( été 2008 )
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