Du dit vain à sa mort
On a refait la route
Le chemin de nos doutes
Sur l'autel du silence
Qui crevait l'opulence
De ce qu'on avait fait
Et Dieu sur le rebord
De ce lit imparfait
Qui nous brillait encore
A foutu notre Alice
Au pays des merveilles
Le cul dans le calice
De ce rêve au réveil
On a refait le jeu
Sur le rythme des chairs
Qui priaient sur nos vœux
De ces mieux éphémères
Et à l'aube au combat
Des murmures secrets
Au théâtre d'en bas
C'est ce dieu si mal fait
Qui t'a fait ma catin
La reine de mes riens
La morte de mon sein
Sur l'hymne de tes reins
On a refait la voûte
De ce ciel en déroute
Où brille encor cette ombre
De l'idée en décombres
De l'union de nos fées
Au berceau d'un couffin
Dont on cherche encore
La tombe profanée
L'embryon de nos torts
Le chemin de nos doutes
Sur l'autel du silence
Qui crevait l'opulence
De ce qu'on avait fait
Et Dieu sur le rebord
De ce lit imparfait
Qui nous brillait encore
A foutu notre Alice
Au pays des merveilles
Le cul dans le calice
De ce rêve au réveil
On a refait le jeu
Sur le rythme des chairs
Qui priaient sur nos vœux
De ces mieux éphémères
Et à l'aube au combat
Des murmures secrets
Au théâtre d'en bas
C'est ce dieu si mal fait
Qui t'a fait ma catin
La reine de mes riens
La morte de mon sein
Sur l'hymne de tes reins
On a refait la voûte
De ce ciel en déroute
Où brille encor cette ombre
De l'idée en décombres
De l'union de nos fées
Au berceau d'un couffin
Dont on cherche encore
La tombe profanée
L'embryon de nos torts
2 commentaires:
j'adore le titre de ce poème et son contenu aussi. Tu as une écriture fine, riche, remplie de belles images (le chemin des doutes, l'autel du silence. Refaire la route, le jeu, la voûte, un vaste programme
Violent...un peu.
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