Puisqu'il faut bien tracer la route

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jeudi 27 mars 2008

Quand dorment les anges

Quand dorment encor les anges
enfouis au fond des draps
Que l'aube nous démange
Ta blessure qui sans voix
Dénonce les augures
D'aventures cents fois
Remisées en ratures
Pour ces rêves qu'on dit pas

Cette guerre sans bavure
Qu'on priait ici-bas
Emporte le futur
En lieux qu'on ne voit pas
Rappelle-toi la fange
Où s'emportaient nos pas
Elle n'était que mélange
De ce qu'on rêvait tout bas

L'or fin et ses dorures
n'étaient pas nos adages
nos sables et nos murs
En écrivaient des plages
Faut-il encore un gage
Qui saigne la fissure
De cet amour otage
Qui blesse notre armure ?

Aux serments délayés
Par tout l'effort an cage
Crois-tu au supplicié
Qui te rêve sans âge
Aux sermons balayés
De par tous les forages
Où l'on a pu noyé
La pluie et les orages

Quand dorment encor les N'anges
Dont le corps outragé
révèle notre démence
Faut-il que le papier
Ait raison de l'immense
Qu'on cache derrière nos yeux
Je crois à nos déviances
A nos coeurs vains de feu

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