Ainsi font font font
Dans le ventre secret de cet ange orphelin,
Sous la main qui le tait, la musique du quai
Se perd là, fait le guet, l'âme tique au parapet
De son antre-sujet et se range encore loin ;
Les mots cachent le fond et ainsi font font font,
On "silence" sans fin la blancheur qui effraie ;
Sans attache émotion aux blondeurs qui brillaient
La défense s'éteint jusqu'à l'autre saison ;
N'oublie pas que le temps n'entend pas la chanson
Et qu'ainsi font font font, ne pardonne l'absence
Que l'orage ait raison, que la vie te soit don ;
A regarder les murs dessiner l'insolence
D'un cœur qui s'arrache le soupir d'évasion,
La muse en parjures se dresse là, immense.
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