Egaré en chemin (un sonnet écorné)
Aux lueurs d'un sentier à la marche niaise,
Compagnon du hasard sur un lit d'infortune,
Le buisson s'agitait à ces rêves rancunes
Sous la nuit qui s'achève aux sons d'une fadaise ;
Le chemin incendié au retour interdit
Se noie dans l'horizon au détour d'un nuage,
Et sans voix ni saison, c'est l'hiver en grillage
Qui remonte le gué à l'envers imprécis
On enrage du laid, on se saoule de beau,
Des envies en otage au gibet d'idéaux
On "non-dit", on défait les désirs de passage ;
Où cheminent les fées, les ailleurs qui leur siéent ?
Ne gît que l'orphelin sous le vain maquillage,
Aux passions assassines, aux amours fanés.
Compagnon du hasard sur un lit d'infortune,
Le buisson s'agitait à ces rêves rancunes
Sous la nuit qui s'achève aux sons d'une fadaise ;
Le chemin incendié au retour interdit
Se noie dans l'horizon au détour d'un nuage,
Et sans voix ni saison, c'est l'hiver en grillage
Qui remonte le gué à l'envers imprécis
On enrage du laid, on se saoule de beau,
Des envies en otage au gibet d'idéaux
On "non-dit", on défait les désirs de passage ;
Où cheminent les fées, les ailleurs qui leur siéent ?
Ne gît que l'orphelin sous le vain maquillage,
Aux passions assassines, aux amours fanés.
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