Puisqu'il faut bien tracer la route

Subscribe to Lettres du Rien (wp) by Email HADOPI - Le Net en France : black-out

vendredi 25 janvier 2008

Ça faisait un an.

Ça faisait un an. Je me rappelle du malaise. Je me rappelle de ton regard et de mon silence. Tu me reprochais de te quitter alors que c'était toi qui t'étais enfuie... A raison sûrement. Tu avais tes raisons que j'ai mis du temps à inventer, à imaginer... C'est dur de reconstituer une vérité quand il n'y a pas un mot... Quand il y a des lettres truffées de mensonges...

Ça faisait un an... Que je ne savais rien et j'ai trouvé le moyen de t'appeler le jour où tu étais à la maternité... Le jour de sa naissance... Le même, presque jour pour jour que celui de la mort du nôtre...

Bien sûr, j'allais pas te dire des choses méchantes... Je voulais parler... C'est tout... Mais tout était dit... Sauf une chose... Cette vérité que tu n'as jamais su m'avouer. Que tu ne sauras jamais sûrement. Et pourtant, tu le sais car tu me savais, que j'ai besoin de l'entendre...

Mais ça voudrait dire : regarder les choses en face... Et quand on le fait, on n'est pas sûr de pouvoir reprendre le chemin en effaçant la trace.

* je... toujours... pour toujours... *

Aucun commentaire:

Bookmark and Share
 
Creative Commons License
Lettres du Rien by Tilou8897 est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.