dans le creux de mes plaies...

C'est la marche dernière, c'est le dernier combat. Celui dont personne ne se souviendra, comme ces promesses inutiles. J'ai la peau qui s'effrite juste à entendre le son de ta voix. Mon cerveau se délite en petits bouts de rien que le vent soufflera... Peu importe après tout, qui se souciera de moi... Je n'ai pas de tristesse à rester dans cette ombre qui fait que la neige marque chacun de mes pas... Je n'ai pas de rancune à te soumettre, les anges sont ridicules quand ils sont ignorants de ces cas. La dernière danse... Une envie de turbulence... De rire juste en regardant ce rien et ses jeux...

C'est la dernière marche... Celle qu'on loupe parce que le regard est flou, chargé de misère à défaut de reconnaître qu'il est saoul...

Ris, s'il te plaît... Ton sourire s'imprimera dans ton absence et dans le creux de mes plaies...