Puisqu'il faut bien tracer la route

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dimanche 7 octobre 2007

C'était hier...C'était demain...

C’était hier, il paraît.
Les enfants dessinaient sur les vagues
Et les vagues jouaient

C’était hier, il paraît
Comme un souvenir un peu vague
D’une bague qu’on offrait

On a oublié la plage
On a oublié comment on faisait
On était de passage
C’est pour ça qu’on riait

Donnez-moi un nuage
Je serai votre pluie
Montrez-moi vos rivages
Je serai votre ennui
Ni le jour ni la nuit
J'effacerai votre image

Papillon vole de nuit
Quand le visage de demain
Noie le gamin de ses deux mains
Quand au passage on boit le vin
Et que le vain en mine de rien
Crève le nuage oublie la faim

C’était demain, il paraît
Les amants dessinaient sur les draps
Et les draps se souvenaient

C’était demain il paraît
Qu’on lui donnait le sein
Que dans le ciel, il s’élevait

Donnez-lui un grillage
Elle sera votre nuit
Montrez-lui vos bagages
Elle sera celle qui fuit
Tous les jours, toutes les nuits
Elle tournera la page

Allez viens deux minutes t'asseoir à mes côtés...
Que je te raconte l'histoire, ce petit conte de fées.
Je vais te dire tout,
De ce qu'était ta mère à combien je l'ai aimée,
De la nuit où ton étoile est née
Au jour où l'on t'a oubliée...

Allez viens, assieds-toi sur mes genoux...
Que je sente ce parfum
Que je n'ai jamais humé,
Que je rêve deux minutes à ce qu'aurait été ma réalité...
Tu sais, elle était bien, elle était belle...
Cette fille du Rien...
Tout ce que tu peux rêver...
Il n'y a que moi qui n'ai pas su te protéger,
Ni nous raconter.
Il y a parfois le destin,
Il y a parfois une fin
Qui fait que les contes de fées
Ne connaissent jamais leur demain.



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