Puisqu'il faut bien tracer la route

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samedi 8 septembre 2007

Et si... Rien dans leurs mains...

dans le silence qui revient
dans les mots qui le disent
et ceux qui ne diront plus rien
dans les cris qui victimisent
qu'on veuille bien
qu'on se le dise

c'est une musique sans refrain
un refrain qui s'invite
à cette table où ne reste rien
une note qu'on agite
et danse sans fin
l'illusion qui l'habite

Ça sentirait presque l'essence
L'innocence de l'enfance
L'insouciance des gamins
Jeux de mains
sur la courbe absence
de ses seins

Ça s'envolerait presque au septième ciel
comme cet instant où l'on se rappelle
Quand les pieds jamais parallèles
Sautaient à cloche-pied sur la marelle
Les yeux brillant dans la nuit qui les scellent
Des rêves que l'on laissait
sur les ailes des avions

Elle lui dira ses rêves
Il lui donnera ses yeux
Puisque ce n'est qu'un regard
Pour voir qu'on peut marcher par deux
Il attendra qu'elle s'égare
Pour que ses soleils se lèvent
Elle ne s'endormira plus
Sur un oreiller trop ténu
Elle lui dira son histoire
Et il l'écoutera jusque très tard
Il lui prendra ses yeux
Pour qu'elle lui conte son rêve

Au bilan de leurs "pas mieux"
composés en lettres de feu
on ne fera pas de voeux
On ne promettra plus la lune
On n'oubliera la rancune

On ira là
Où le jour
Où la nuit
Un petit détour

On ira


On y croit
A cette musique sans refrain
A ce refrain qui s'invite
A cette table où ne reste presque plus rien
A cette note qui s'agite
et danse sans fin
l'illusion en transit
On y croit même en vain
Parce qu'on aime, qu'on a faim
Et qu'on rêve encore de petits riens


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