Des fois...
Il y a des soirs où l'on a l'impression que tout le monde est parti un peu tôt... Des soirs où les heures égrènent les minutes peut-être même les secondes. C'est comme cette sensation de rien, de vide...
Parce qu'on écrit comme on cesse d'être, et qu'on l'envie sans faire la lettre, et la nuit luit sans se démettre, et la pluie fuit sous nos fenêtres.
Parce qu'il reste un espace qui prend chaque jour, toujours un peu plus de place... Parce qu'il y a pas de saison qui l'efface.
Comme une maison, un jardin qui se souvient d'une balançoire qui se meurt sous l'étouffement de ces plantes vivaces, qui se rappelle d'un film en super 8 qui s'oxyde et ne laissera bientôt plus aucune trace.
Parce qu'on écrit comme on cesse d'être, et qu'on l'envie sans faire la lettre, et la nuit luit sans se démettre, et la pluie fuit sous nos fenêtres.
Parce qu'il reste un espace qui prend chaque jour, toujours un peu plus de place... Parce qu'il y a pas de saison qui l'efface.
Comme une maison, un jardin qui se souvient d'une balançoire qui se meurt sous l'étouffement de ces plantes vivaces, qui se rappelle d'un film en super 8 qui s'oxyde et ne laissera bientôt plus aucune trace.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire