Puisqu'il faut bien tracer la route

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mardi 31 juillet 2007

Au détour d'une rue...

Il y avait des rues
peut-être Venise
Des mots rêvant d'un peu plus
Des tours de Pise

Il y avait des trottoirs
Que l'on enclume
Des vérités miroirs
Qui s'envolent comme une plume

Il y avait des villes
Où l’on aimait marcher à s’en épuiser
A l’heure où le soleil vacille
Comme un besoin de s’oublier

Et sous vos yeux
Un peu perdus
Un peu hagards
C'est l'étendard
Des rêves déçus
Faute de mieux
Qui flotte au vent
Qu'on jette au feu
Comme se brisent
Vos mots d'enfant
Au pare-brise
D'idées de mieux

Il y avait des jardins
Où les fontaines brillaient sous la lune
Où s’exhalaient milles parfums
A l’ombre de la brume…

Il y avait des champs
Qui s'étendaient sur la plaine
Des blés courbés tremblant
Des horizons lointains à perdre haleine

Il y a des lieux
Qui n’en finissent pas de vous hanter
Lorsqu’ils vous éclairent de milles feux
Dès que vous vous en souvenez…

Il est des rues
Peut-être Venise
Qu'on n'a pas su
Faire promises

Et sous tes pas
Il y a une musique
Une brise nostalgique
Qui t’emporte au-delà
Loin des rues
Loin des villes
Là où brillent
Les ombres d’un souvenir ému
L’écho d’une passion
Lorsque au détour d’une rue
On croise un inconnu
Qui vous fait oublier votre raison…

Il est des rêves
De bohème
Que l’on aime
Vivre sans trêve…


Deirdre & Tilou
- juillet 2007 -

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