Elle sera mon alcool (repost)
J'ai mal aux yeux de ce monde,
D'ce film de vie qui défile,
Vingt-quatre images par seconde ;
Les photos qui s'enfilent,
L'enfance qu'elles sondent,
Les pleurs, les coups s'empilent ;
J'en veux rêver pas grand chose,
Parce que c'est vrai, qu'au fond,
On rêve jamais on n'ose ;
Je n'aime pas les étoiles,
Quand toutes seules elles tombent ;
Préfère les décrocher,
Surtout celles qu'ont des voiles,
Qui ont une tout p'tite bombe
Pour péter tous les rochers ;
Oui ces délires d'étoiles
Qui se mettent devant mes yeux,
Et me cachent le vrai monde,
Qui déroulent leur film
A douze images seconde ;
Je ne veux pas d'une guerre
Mais juste d'un combat,
D'un coeur qui se bat
Chaque heure, chaque jour ;
Il viendra avec moi
On ira renverser
Ce qu'ils appellent passion,
On l'écrira amour
Pour rimer chaque saison ;
On laissera tout ça
Ces histoires embryon ;
On les laissera là,
Là où elles en sont ;
On ira les reprendre
Ces bouts d'enfance ;
On retournera s'faire prendre
Comme des mômes,
Des billes de verres,
Des chewing-gums
Comme pièces d'or ;
Et on reviendra prendre
Un p'tit bout d'innocence
Y en aura p'têt encore ;
La bobine tire la gueule,
La pellicule s'affolle ;
Ne reste dans la mienne
Qu'une petite main
Toute pleine de colle
De matins incertains
Serrer très fort, que je la retienne,
Elle sera mon alcool,
Elle sera mes demains,
Et ma bobine
ne tira plus la gueule ;
J'ai moins mal de ce monde
A ce générique deux mains,
A une image, plus de seconde...
Si ma terre s'effrondre
Elle sera mon alcool
Comme elle sera ma mer
Comme je serai sa terre
Je serai son alcool
Si sa mer devait fondre
D'ce film de vie qui défile,
Vingt-quatre images par seconde ;
Les photos qui s'enfilent,
L'enfance qu'elles sondent,
Les pleurs, les coups s'empilent ;
J'en veux rêver pas grand chose,
Parce que c'est vrai, qu'au fond,
On rêve jamais on n'ose ;
Je n'aime pas les étoiles,
Quand toutes seules elles tombent ;
Préfère les décrocher,
Surtout celles qu'ont des voiles,
Qui ont une tout p'tite bombe
Pour péter tous les rochers ;
Oui ces délires d'étoiles
Qui se mettent devant mes yeux,
Et me cachent le vrai monde,
Qui déroulent leur film
A douze images seconde ;
Je ne veux pas d'une guerre
Mais juste d'un combat,
D'un coeur qui se bat
Chaque heure, chaque jour ;
Il viendra avec moi
On ira renverser
Ce qu'ils appellent passion,
On l'écrira amour
Pour rimer chaque saison ;
On laissera tout ça
Ces histoires embryon ;
On les laissera là,
Là où elles en sont ;
On ira les reprendre
Ces bouts d'enfance ;
On retournera s'faire prendre
Comme des mômes,
Des billes de verres,
Des chewing-gums
Comme pièces d'or ;
Et on reviendra prendre
Un p'tit bout d'innocence
Y en aura p'têt encore ;
La bobine tire la gueule,
La pellicule s'affolle ;
Ne reste dans la mienne
Qu'une petite main
Toute pleine de colle
De matins incertains
Serrer très fort, que je la retienne,
Elle sera mon alcool,
Elle sera mes demains,
Et ma bobine
ne tira plus la gueule ;
J'ai moins mal de ce monde
A ce générique deux mains,
A une image, plus de seconde...
Si ma terre s'effrondre
Elle sera mon alcool
Comme elle sera ma mer
Comme je serai sa terre
Je serai son alcool
Si sa mer devait fondre
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