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vendredi 4 mai 2007

Pas moins qu'avant


Devant la face pâle de mes bas horizons
A l'aune des étoiles que forge ma déraison
En lustres rutilant à la lumière de ma nuit
Tu ne brilles pas moins qu'avant
Dans mon jardin un peu trop petit

Et toi qui en rêves redore la montagne
Qui te souffle cette tramontane
Qui boursoufle ce terne pagne
Qui te crève et puis te fane


Derrière les océans
Dessous la plage
Les pavés du néant
Qui te clouent à la page


Devant les non-horizons qui s'étalent puis s'effacent
A la lueur de lune foetale que tes doigts enlacent
Cette ancre qui s'étouffe à ton cerveau absent
Elle ne respire plus "Elle a mouru" maintenant *

Te souviens-tu de cette chair en sang
De cet enfant trop petit
Dont le ridicule dément
Avait ôté la vie


Derrière les murs blancs
Dessous la voile
Ce silence assourdissant
Pas un bruit même un râle
Seul le rouge qui s'étend


Devant la vie étale à l'envers de tes riens
A l'orée de ta toile qui ne promet plus demain

C'est ton étoile qui me brille pas moins qu'avant
Mais tu n'en rêves plus rien

Tu ne rêves plus rien




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