Puisqu'il faut bien tracer la route

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mardi 1 mai 2007

J'imagine que je vais continuer

Encore quelques photos qu'on a rangées au fond des tiroirs. Elles ressortent parce qu'on est ce jour-là... Parce qu'on était là-bas, hier. Dans ce jardin de plantes à côté de la route. Parce qu'il faisait chaud comme au milieu du mois d'août. J'aime bien me rappeler de ces moments-là : m'en voudras-tu ?

T'avais perdu ta veste sur le chemin parce que sûrement qu'à l'époque, l'on ne pensait à rien. Et c'était bien. De penser à rien. De penser soleil. Penser les petites choses comme des merveilles.

Aujourd'hui, quand je regarde par la fenêtre, il fait beau encore. Mais je n'ai pas envie de sortir, dehors. Il y a tellement de choses à reconstruire à l'intérieur, tu sais.

L'autre jour, tu m'as demandé pourquoi. Qu'est-ce qu'il s'était passé après que tu m'as laissé ? Pourquoi elle, qui te ressemblait pas ou si différemment ? Je ne sais si je t'ai répondu ou si je t'ai laissé un silence comme à mon habitude.

Entre mon inconscience innocente, mon inconstance inconsistante et mes silences, tu as fort à faire que de broder et imaginer l'histoire. Une histoire différente de celle que je t'ai contée et encore de celle que je me suis racontée.

Enfin, tout ça, c'est passé. J'imagine que je vais continuer.

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